Barbare, connais-toi toi-même
Barbare, connais-toi toi-même était l’un des préceptes du temple d’Apollon. Si l’on porte une attention particulière à ce précepte, tel que le faisaient les Grecs, on peut en déduire que se connaître soi-même, c’est également se voir comme un contenant qui doit faire attention à son contenu. Tout d’abord il y a un contenu qui vient de soi ; il s’agit des passions comme la colère, la rage, la haine. Ensuite, il y a tout ce qui entre en nous, comme les idées de la Doxa et le désir. De ce fait, ce précepte nous recommande de ne pas se retrouver dans l’excès de contenu et non plus de ne pas céder à la recherche de son propre contentement et à l’abus.
Barbare : définition
A l’origine, le mot barbare désigne le cri d’un oiseau. Puis, à l’époque de la Grèce antique, ce terme acquiert une connotation très péjorative et permet de qualifier toutes les personnes qui n’ont aucune connaissance du grec, ensuite tous les individus ignorants et les étrangers. C’est une connotation qui stipulait que la civilisation et la langue grecques se positionnaient comme supérieur à toutes les autres.
Ceci étant, une bonne partie des penseurs grecs ont fait la civilisation des occidentaux civilisés et modernes ; savants ou artistes, originaires d’Asie Mineure, autrement dit la Turquie actuelle. Héraclide, un Turc ; Homère, un Turc ; Hippocrate né à 15 km des côtes turcs ; Euclide, un Turc ; Hérodote, un Turc ; Thalès un Turc et bien d’autres.
Barbare connais-toi toi-même :
Quoi ?
Au début, il s’agissait d’une ancienne maxime propre à la sagesse grecque antique qui était inscrite à l’entrée du temple, dont la signification était : « Sache que tu es mortel, et non divin ».
Ensuite, Socrate viendra apporter un tout autre sens à cette maxime : « Sache qu’il y a en toi un principe d’excellence qui doit guider tes actions : la raison ».
Pourquoi ?
Pour être une personne de bien et par la même occasion faire du bien et être très heureux, puisque l’un ne se voit pas sans l’autre.
Pour Socrate, il est question de donner le meilleur de soi-même. En d’autres termes, il est question de faire gagner l’intelligence et la raison, quelle que soit la situation. Savoir ce qui est bien pour l’accomplir et être heureux.
Qui ?
Tout le monde ! La réputation de Socrate était celle d’être un philosophe de rue. Il consacrait le plus clair de son temps à prononcer des discours à tous les passants et leur demander ce qu’est le bonheur et comment est-ce qu’ils prennent des décisions dans leur vie.
Ainsi, il demandait : « qu’est-ce qui vous guide et donne son sens à votre vie ? » ; « qu’est-ce qui différencie un être humain d’un animal ? Notre code génétique est commun à 90% avec le porc et le singe. » ; « qu’est-ce qui différencie un être humain d’une machine ? Le développement de l’intelligence artificielle soulève la question de savoir ce qui fait notre ‘’supplément d’âme‘’».
Comment ?
En posant toutes les interrogations à soi-même ! D’après Socrate, le faite de se poser des questions sur ce qui est bon pour nous, commence à faire de nous quelqu’un de meilleur.
De ce fait, on peut se demander ce qui oriente toutes nos décisions, de la plus importante à la plus anodine. Pour manger du gâteau ? Pourquoi avoir choisi de faire ce métier ? De plus, il faut noter tous ses objectifs de vie. Il est alors possible de percevoir la vie tel un voyage dont il est possible pour nous de dessiner sur une feuille de route et sélectionner tous les outils de navigation.
Conclusion
Ce terme exprimé sous une forme impérative, montre que la vie des êtres humains doit se focaliser sur sa nature. C’est en se connaissant soi-même, en recherchant en soi-même, qu’il est possible de trouver la sagesse. Enfin, grâce à la raison, il faut savoir que l’Homme est pour faire le meilleur de sa vie.
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