Lors de mon précédent article sur la gestion de projet web j’avais traité des différents pièges qui se présentent au moment de la planification d’un projet. Si la préparation d’un projet induit une attitude particulière pour optimiser ses chances de succès, il en est de même dans la relation qui se met en place entre l’agencce et son client. Et qui dit relation dit … ? « Communication ? » Oui, bien sûr, mais surtout « Engagement réciproque ».
Ces 3C doivent être définis aussi précisément que possible dans le cahier des charges, mais également celui d’entre eux qui sera utilisé en cas de difficulté. Si cela est établit, alors le projet est lancé sur de bons rails, il reste à le conduire correctement.
Qu’est ce que j’entends par « Engagement réciproque » ? C’est l’implication des 2 parties dans le projet et cela induit une attitude active de tous les acteurs. En effet, il est également essentiel pour la réussite du projet que l’agence dispose des ressources nécessaires pour répondre aux attentes du client avec réactivité, et que le client réponde rapidement aux sollicitations en mettant à disposition les contenus demandés et en donnant sa validation au fur et à mesure du projet.
Bien que les annonceurs choisissent de plus en plus leur agence en fonction du feeling qu’ils ont eu avec l’équipe du projet, il ne faut pas espérer partager constamment les mêmes opinions et goûts. Il n’y a rien de plus normal à ce qu’il y ai des différences de points du vue en matière de conception de site ou de choix graphique par exemple.
Dans ce cas, retour au fondamental : la communication. N’oubliez pas que l’agence a aussi un rôle de conseil et une expertise dans son domaine, et qu’elle est ainsi légitime à argumenter sur ses positions (bien que le dernier mot revienne systématiquement au client). D’ailleurs dans le Baromètre Limelight/Opinionway 2011, les annonceurs hissaient l’Expertise digitale au premier rang des prestations d’agences de communication en ce qui concerne la valeur ajoutée à leur marque ou entreprise.
Un relation saine se base sur une compréhension mutuelle, ainsi est il bon de prendre le temps de savoir ce que veulent les annonceurs en générale dans une agence partenaire. J’ai avancé la notion de « feeling », qu’est ce qu’elle cache ? Simplement le fait que les annonceurs cherchent des partenaires qui adhèrent aux valeurs de leur marque, ou du moins qui sachent se les approprier. Ici, il s’agit clairement de la capacité du Chef de projet à faire preuve d’empathie et à revêtir son rôle de représentant du client au sein de l’agence. C’est cet élément qui va être la plus-value des compétences manifestées par l’agence, et qui au final fera la différence sur la réussite d’un projet.
Dans son rôle de stratégie et conseils, l’agence ne doit pas perdre de vue l’objectif principal de son client, qui est in fine l’amélioration de son résultat net, ainsi que les objectifs secondaires qu’il a définit pour l’atteindre. Ce qu’illustre bien cette citation :
« L’agence ne doit pas se fixer comme but de gagner des prix de créativité, de développer des sites clinquants, de déjoué Google pour obtenir le meilleur référencement, ou même d’obtenir le plus bas CPM et la meilleur couverture médiatique pour interrompre la plus grande audience possible. Son but est d’influer sur le résultat net de son client. »
Paul Roezter, Auteur de The marketing agency blueprint
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