Votre site ne marche pas, et vous aimeriez continuer sur votre lancée ? Vous souhaiteriez trouver une méthode ultra efficace pour être sûr de rater tous vos call-to-action à tous les coups ? Vous venez de trouver votre bonheur : voici 7 idées pour rater vos call-to-action avec brio ! Histoire de bien bousiller votre taux de conversion.
Bah ouais, à quoi ça vous servirait de vous adresser à votre cible ? C’est pas comme si vous aviez besoin de la convertir pour faire tourner votre business. Faites donc votre petit bonhomme de chemin dans votre coin sans l’impliquer, c’est bien mieux !
Par exemple, misez à fond sur les verbes à l’infinitif, sans rien autour. Du type : découvrir, lire, envoyer, profiter, s’inscrire.
Extrait du site Tourisme Landes, avec CTA à l’infinitif et peu visible
Chouette ! En plus ici, le call-to-action est presque illisible, grâce à sa police d’écriture ! Le manque de lisibilité est aussi essentiel pour plomber en beauté votre CTA. Une astuce à garder sous le coude !
Deuxième idée pour gâcher votre site : ne mettez pas votre CTA en évidence ! Vous n’aimeriez pas qu’il saute aux yeux de vos visiteurs (ils pourraient avoir envie de cliquer dessus), comme sur le site de la Société Générale ?
Home page de la Société Générale, avec CTA en évidence
Et puisque ça sert à rien que vos visiteurs le voient, je vous conseille même de le caler bien en bas de votre page, sous la ligne de flottaison. Eh oui ! Les internautes auront vraisemblablement la flemme de scroller jusqu’en bas de votre page web (pas le temps, ou l’envie). Du coup, votre CTA passera totalement inaperçu, et vous convertirez 0 prospect. Génial, non ?
Pour plomber votre site en beauté, je vous recommande de miser sur un call-to-action du type :
Call to action (« voir l’offre en détail ») sur le site du Crédit Mutuel
Autrement dit, choisissez des boutons pas du tout délimités et des couleurs bien fades, qui se fondent dans la masse de votre texte.
Sinon, vous pouvez aussi opter pour l’extrême inverse. De belles couleurs criardes comme on aime (celles qui donnent envie à vos visiteurs de se crever les yeux) : rose fushia, jaune fluo etc. Attention toutefois : de temps en temps, les couleurs flashy peuvent quand même faire leur petit effet et attirer l’attention de vos visiteurs. Pour être sûr d’éviter ça, misez sur la première option ! Vous n’aurez aucune chance que vos visiteurs décèlent votre call-to-action, donc qu’ils aient une irrépressible envie de cliquer dessus.
Vous avez un goût certain pour les couleurs, et vos call-to-actions sont déjà dans ces tons ? Bien joué, champion !
C’est bien connu : vos visiteurs n’ont pas besoin de savoir à quoi ils s’engagent en cliquant sur votre call-to-action (oui, c’est du second degré). Du coup, évitez autant que faire se peut les CTA qui insistent sur ce que votre entreprise a à offrir.
Ne faites pas comme Amazon : vous risqueriez de rameuter des prospects, et ça, vous n’en voulez pas.
Home page de Amazon avec CTA explicatif
Vous l’avez compris, pour un call-to-action vraiment pas performant, restez aussi vagues que possible !
La bonne astuce : ce qui ne marche pas non plus en matière de texte, c’est aussi les fausses promesses. Du genre : « robes à partir de 5.99€ » alors que votre gamme commence à 9.99€. Ça permet de bien décevoir les internautes, qui s’attendent à trouver une super offre sur votre landing page. Du coup ils n’achètent pas. Pensez-y ! 🙂
Les notions d’urgence, ça fait cliquer. Vos visiteurs se disent qu’ils doivent prendre une décision rapidement pour profiter d’une super offre. Et en général, ça décide les plus hésitants à passer à l’étape suivante (cliquer, s’inscrire, passer commande). Du coup, si vous souhaitez vous éviter tous ces désagréments, n’intégrez surtout pas de notion d’urgence !
A bannir :
Pour bien foirer votre CTA, vous éviterez donc de vous comparer à des e-commerçants à succès tels que Rue du Commerce.
Extrait du site Rue du Commerce, CTA avec notion d’urgence
Idéal pour gêner la lisibilité des internautes, la bonne idée n°6, c’est d’ajouter tout un tas de CTA au même endroit. Comme ça, vos visiteurs ne sauront plus où donner de la tête parmi tous les messages délivrés. Et finalement, ils n’auront tendance à cliquer sur aucun d’entre eux.
Regardez par exemple ce qui se passe sur le site Cdiscount.
Home page de Cdiscount avec 7 CTA
Whahou ! 7 call-to-actions délivrant 7 messages différents ! Pas mal !
Bon, Cdiscount a basé son image de marque sur l’aspect « braderie ». Du coup, ça colle plutôt bien pour lui. Mais vous avez l’idée !
Vous aviez entendu qu’il valait mieux associer une seule idée par page ? Laissez tomber, c’est pour les winners. Et vous ne faites pas partie de ceux-là, n’est-ce-pas ?
Vous êtes prêt ? Car voici venue l’heure de recevoir l’astuce ultime d’un CTA foireux.
L’absence. De. Test.
Bah oui ! Si vous ne testez pas plusieurs call-to-actions avant d’en ajouter à votre page, vous ne saurez pas lequel performe le mieux. Vous n’aurez aucune indication sur les couleurs, les textes ou les emplacements qui remportent une meilleure adhésion de vos visiteurs. Du coup, vous êtes sûrs (ou presque) de ne pas vous améliorer.
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