Le snacking content : la bonne astuce de votre stratégie de contenu
Le snacking content, vous en avez entendu parler ? Ces contenus courts et percutants sont de plus en plus utilisés par les marques pour diversifier leur stratégie de contenu et créer plus d’engagement. Ça vous intéresse d’en savoir plus ? On vous explique le concept et on vous détaille ses avantages concrets. Et en prime, quelques conseils vous attendent.
Qu’est-ce que c’est ?
On a commencé à vous l’expliquer : le snacking content, ce sont des contenus de toutes sortes, mais qui répondent à des critères précis :
Ils sont très courts (pour un article par exemple, comptez entre 200 et 300 mots maximum).
Ils interpellent : soit grâce au titre ou au contenu, soit grâce au visuel (couleurs flashy, titres en gras…).
Dans tous les cas, les contenus doivent être « consommables » rapidement (à la pause-café, entre deux arrêts de bus…). Ils doivent aussi être récréatifs, et constituer une pause agréable pour le lecteur. C’est donc un peu comme si on les considérait comme des en-cas, d’où leur nom de « snacking content » !
Le but de ces contenus XS, c’est de capter les internautes à tout moment de la journée, alors même qu’ils sont sollicités de toutes parts.
Le snacking content est majoritairement utilisé sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter qui s’y prête tout particulièrement car la taille des tweets est limitée à 140 caractères. Néanmoins, vous pouvez aussi utiliser le snacking content sur votre blog.
A quoi ça ressemble ?
Quand on parle de snacking content, on pense tout de suite à des contenus rédigés du type « mini articles de blog », mais bien d’autres formats sont possibles :
L’infographie. Elle est ludique, car son format est agréable à lire. D’habitude, elle sert à exposer des études ou des chiffres. C’est une astuce efficace, car il est souvent laborieux de les lire quand ils sont dans un texte. Voici un exemple de snacking content sous forme d’infographie, que j’ai trouvé drôle et instructif :
Une image (accompagnée d’une légende ou de quelques phrases), comme le fait si bien la marque Innocent :
Une vidéo : elle permet de faire passer beaucoup d’informations en peu de temps, dans un format apprécié des internautes.
Une citation (pour communiquer sur une idée, à un moment donné). L’entreprise « Séduire le client » est d’ailleurs devenue maître en la matière, en en publiant très régulièrement. Voici un exemple :
Un « même ». C’est une image détournée, sur laquelle est inséré un texte de votre choix (majoritairement décalé ou humoristique).
Une liste des meilleurs articles du web en ce moment ou partage de contenus tiers. Ce dernier format vous permet de mettre en avant vos partenaires, et d’optimiser votre réseau professionnel. C’est toujours bon à prendre, et c’est rapide à faire !
Une blague. La marque Innocent l’a bien compris, et je dois avouer que cette dernière m’a fait bien rire !
Les atouts du snacking content pour votre marque
Concrètement, les atouts du snacking content pour votre marque sont nombreux. On vous cite les principaux, qui achèveront à coup sûr de vous convaincre :
Faire du snacking content permet de vous différencier de la concurrence, surtout sur des sujets qui sont beaucoup repris. Vous proposez des formats plus courts et plus attractifs : c’est un vrai plus. Du coup, ça permet de créer de l’attachement pour votre stratégie de contenu, par rapport à celles de vos concurrents.
Le snacking content est plus court, c’est donc plus facile pour les lecteurs d’interagir dans l’instant (liker, commenter, partager). En plus, ça marche très bien si vous avez un site mobile ! Bref, ça ajoute de la proximité avec vos fans, car vous les divertissez. Votre engagement ne s’en portera que mieux !
Vos autres publications gagneront aussi en visibilité. Et oui, si vos snacking contents ont assez interpellé l’internaute, il aura tendance à revenir lire les articles plus longs, à parler de vous, et à consulter votre site.
Utilisé efficacement, le snacking content peut vous aider à promouvoir vos produits sans surcharger les internautes de messages commerciaux. J’ai trouvé cet exemple d’ « Au Péché Mignon », une pâtisserie française aux Etats-Unis. Régulièrement, la marque poste une photo des douceurs qu’elle vend, accompagnée d’une phrase d’accroche. Ici : « si seulement c’était Samedi tous les jours ? ». Ça donne envie, non ?
Le snacking content est aussi plus rapide à créer qu’un contenu lambda. Vous pouvez donc publier plus fréquemment sur les réseaux sociaux, et rester d’avantage présent dans l’esprit des internautes. Ces derniers se dirigeront plus facilement vers votre marque lorsqu’ils auront un besoin.
Intégrer du snacking content à votre stratégie de contenu permettra de la rythmer. Attention cependant, ne basez pas toute votre stratégie sur du snacking content : ça décrédibilisera votre marque. Le meilleur conseil qu’on puisse vous donner, c’est donc d’alterner les deux types de contenus (à raison d’1/3 – 2/3 par exemple).
Vous pouvez utiliser le snacking content pour fidéliser votre audience. Il pourrait être judicieux par exemple d’en publier à un rythme régulier, sous forme d’histoire. C’est un bon moyen de maintenir encore plus d’engagement.
Enfin, le snacking content vous permettra de capter une audience élargie. Il est notamment particulièrement apprécié des jeunes.
Les bonnes pratiques du snacking content
Parce que le snacking content est très court, on a tendance à penser qu’on peut le faire sans vraiment trop y penser. C’est une erreur ! Voici quelques conseils pour optimiser au mieux votre snacking content :
Vérifiez que vous avez bien fait passer toutes les infos : divertissant ne veut pas dire moins informatif !
Ne vous éloignez pas du type de sujets que vous traitez habituellement. Ça pourrait laisser vos fans perplexes sur votre identité de marque.
Et pour un article :
Soignez vos titres et sous-titres : c’est en partie ce qui accrochera le lecteur (avec le visuel).
Utilisez le gras et les puces à bon escient, pour faciliter la lecture en diagonale.
Ne dépassez pas le nombre de mots recommandés (300), car le lecteur pourrait décrocher.
Le snacking content, c’est donc une alternative efficace aux stratégies de contenu dites « classiques ». Ça vous permettra de vous rapprocher de votre communauté, d’optimiser radicalement votre engagement et l’attachement à votre marque. Moi, il ne m’en faut pas plus pour être séduit !
Ingénieur de formation j’ai commencé ma carrière dans le conseil en télécom et en média. J’ai aussi monté de multiples projets entrepreneuriaux, marque de bijoux, bar à jus de fruits, éditeurs de logiciel avant de créer 1min30 en 2012, la première agence en Inbound Marketing en France. Avec 1min30, nous avons piloté les stratégies digitales de centaines d’entreprises mais aussi développé un blog qui a plus de 300K lecteurs par mois, une communauté de plus de 100K abonnés sur l’ensemble des nos réseaux sociaux et une maison d’édition dans laquelle nous publions nos livres et ceux de nos clients. Depuis 2017, je suis ainsi l’auteur et coauteur de 8 livres sur le marketing et la vente, dont 5 de méthodes basées sur l’intelligence collective : Acquisition Strategy Design, Customer eXperience ReDesign, Brand Strategy Design, Q2C Selling et 3 méthodes marketing pour les RHs Aujourd’hui, 1min30 fait partie des 3 plus grandes agences HubSpot en France. Nous avons fait des intégrations les plus complexes notre spécialité et proposons à nos clients un accompagnement complet sur la solution alliant conseil, intégration, formation et agence. Contactez moi si vous souhaitez dépasser les objectifs de leur investissement CRM.
Reste à trouver un humoriste ... tiens, voilà un nouveau métier à inventer, web snacking humouriste :)
Amicalement
Patrick
Hello Patrick,
C´est vrai que le snacking content qui marche le mieux est souvent teinté d´humour, mais on peut aussi opter pour des contenus plus sérieux, comme des citations, mini infographies etc.
Après, pour performer sur le web et les réseaux sociaux notamment, l´humour est forcément un atout !
Au plaisir de vous recroiser sur notre blog,
Amitiés,
Thibault
Merci pour cet article. Pour ma sur les réseaux sociaux j'alterne les partage de mes propres contenus avec ceux de ma veille mais c'est vrai qu'en général ce sont des contenus qui vont prendre du temps à l'internaute rien que pour les lires (et encore plus pour les appliquer selon les cas).
Du coup, je me dit qu'un peu de snacking sur mes pages facebook, twitter, G+ ne serait pas un mal :)
Merci !
Bonjour Olivier,
Une bonne stratégie est souvent une strat qui sait se diversifier ! Si on mise uniquement sur du snacking content, les internautes risquent de rester un peu sur leur faim, mais si au contraire on ne publie que des articles ultra longs, un contenu court et divertissant de temps à autre sera sûrement apprécié !
Je vous laisse faire le test, en espérant que les retours seront positifs :)
A bientôt sur notre blog !
Thibault
Pour ma part, je suis tout à fait d'accord avec vous. J'ai intégré quelques snacking content dans ma stratégie de contenu Facebook. Et c'est vrai : j'ai eu tendance à recueillir plus d'engagement, et de visibilité ! Du coup, je compte bien en publier aussi sur ma page Google + !
Un grand merci !
Je vous en prie. A bientôt.
Merci Thibault. Cependant je me suis laissé dire que le snacking était aussi une mauvaise pratique alimentaire, propre à générer de la mauvaise graisse, du diabète, etc. Faut-il y voir un risque pour la santé de nos marques ?
Hello Thierry, c'est l'équilibre alimentaire qu'il faut regarder. Et le régime parfait diffère selon la morphologie de chacun.
Généralement, les marques B2C prennent mois de risques avec avec ces petits encas :
Mais certaines marques B2B sont aussi adeptes des casse-croûtes : https://www.instagram.com/oracle/
Enfin, il faut mettre en rapport la stratégie de content marketing avec les objectifs visés. Et ici, le snacking sert plutôt des objectifs de notoriété que de fidélisation de l'audience ou de conversion (c'est généralement un contenu "top of the funnel").
A bientôt
Très bon article. Dommage de ne pas y avoir repris votre vidéo sur l'apprivoisement de l'écureuil. Pour ma part, je trouve que c'est plus un contenu qui a vocation à goûter qu'à être snacké. Je n'aime pas l'aspect négatif du snacking alors que déguster une cuillère ou une bouchée d'une préparation donne envie d'en reprendre sans perdre en qualité
Voir les commentaires
Bonjour Thibault,
Reste à trouver un humoriste ... tiens, voilà un nouveau métier à inventer, web snacking humouriste :)
Amicalement
Patrick
Hello Patrick,
C´est vrai que le snacking content qui marche le mieux est souvent teinté d´humour, mais on peut aussi opter pour des contenus plus sérieux, comme des citations, mini infographies etc.
Après, pour performer sur le web et les réseaux sociaux notamment, l´humour est forcément un atout !
Au plaisir de vous recroiser sur notre blog,
Amitiés,
Thibault
Merci pour cet article. Pour ma sur les réseaux sociaux j'alterne les partage de mes propres contenus avec ceux de ma veille mais c'est vrai qu'en général ce sont des contenus qui vont prendre du temps à l'internaute rien que pour les lires (et encore plus pour les appliquer selon les cas).
Du coup, je me dit qu'un peu de snacking sur mes pages facebook, twitter, G+ ne serait pas un mal :)
Merci !
Bonjour Olivier,
Une bonne stratégie est souvent une strat qui sait se diversifier ! Si on mise uniquement sur du snacking content, les internautes risquent de rester un peu sur leur faim, mais si au contraire on ne publie que des articles ultra longs, un contenu court et divertissant de temps à autre sera sûrement apprécié !
Je vous laisse faire le test, en espérant que les retours seront positifs :)
A bientôt sur notre blog !
Thibault
Pour ma part, je suis tout à fait d'accord avec vous. J'ai intégré quelques snacking content dans ma stratégie de contenu Facebook. Et c'est vrai : j'ai eu tendance à recueillir plus d'engagement, et de visibilité ! Du coup, je compte bien en publier aussi sur ma page Google + !
Un grand merci !
Je vous en prie. A bientôt.
Merci Thibault. Cependant je me suis laissé dire que le snacking était aussi une mauvaise pratique alimentaire, propre à générer de la mauvaise graisse, du diabète, etc. Faut-il y voir un risque pour la santé de nos marques ?
Hello Thierry, c'est l'équilibre alimentaire qu'il faut regarder. Et le régime parfait diffère selon la morphologie de chacun.
Généralement, les marques B2C prennent mois de risques avec avec ces petits encas :
Mais certaines marques B2B sont aussi adeptes des casse-croûtes : https://www.instagram.com/oracle/
Enfin, il faut mettre en rapport la stratégie de content marketing avec les objectifs visés. Et ici, le snacking sert plutôt des objectifs de notoriété que de fidélisation de l'audience ou de conversion (c'est généralement un contenu "top of the funnel").
A bientôt
Très bon article. Dommage de ne pas y avoir repris votre vidéo sur l'apprivoisement de l'écureuil. Pour ma part, je trouve que c'est plus un contenu qui a vocation à goûter qu'à être snacké. Je n'aime pas l'aspect négatif du snacking alors que déguster une cuillère ou une bouchée d'une préparation donne envie d'en reprendre sans perdre en qualité