Le vintage aujourd’hui, plus qu’une mode, une tendance, est un mode de vie. Un véritable mouvement.
Mais de quoi parle-t-on ?
Ce mot d’origine anglo-saxonne qualifie un élément, un objet datant d’une certaine époque, appartenant au passé (période de l’après-guerre). Mais pas n’importe lequel ! Car il se rattache à la notion de millésime à l’origine réservé à l’oenologie et au porto. Attention, vintage ne veut en aucun cas dire ringard. L’objectif est de faire du neuf avec du vieux, voire de ressortir des éléments authentiques, uniques. Il devient même un incontournable de notre quotidien.
Quel annonceur n’utilise pas cette aubaine dans leur stratégie de communication de marque? Des cosmétiques à l’automobile, des jeux vidéo aux objets les plus insolites, la tendance est forte et générale. Les films, les stars, la musique n’y échappent pas.
Mais qu’est-ce qui conduit un jeune de vingt ans à acheter un objet au look des années 50 ? Nous y avons réfléchi et cinq raisons ont semblé évidentes.
Ce mode de vie s’inscrit dans une volonté de réaction face à une industrie aseptisée et uniforme et contre la froideur d’une certaine modernité.
Face à l’épuré d’aujourd’hui, on recherche l’objet que l’on a aimé ou que l’on n’a pas connu, mais qui, par son histoire, évoque une certaine tradition, une authenticité. Ce qui dure est synonyme de qualité.
On magnifie une époque, celle des Trente Glorieuses, qu’on imagine permissive et sans contraintes, où tout était possible: « C’était mieux avant », « c’était le bon vieux temps »… On cherche le retour aux sources. Les terminologies « original depuis… » ou encore « à l’ancienne » sont des gages de qualité.
Le vintage est lié sans aucun doute à une certaine peur de l’avenir. Quelles perpectives face à ces crises économiques et politiques à répétition, cette insécurité ambiante qui accompagne les nouvelles générations ? C’est s’appuyer sur des valeurs sûres, des valeurs refuge. Se raccrocher au passé est une aide, un repère. Piocher dans ses racines, nous ancre dans le présent.
La tendance a subi une évolution : de la simple copie ou de la reproduction d’objets phares du passé, on recherche aujourd’hui l’objet ancien, unique, patiné et vieillit par le temps qui, remis au goût du jour, a un style incomparable et unique qui différencie son propriétaire. C’est à tous de chiner son trésor et de le faire revivre.
A noter que les friperies, brocantes et autres vide-greniers regorgent d’objets anciens à des prix très accessibles qui ne demandent qu’à être remis au goût du jour. Mais attention, la valeur sentimentale de l’objet, détachée de sa valeur marchande, peut faire envoler son prix suivant les lois de l’offre et de la demande.
Le vintage est incontestablement une réaction au gâchis, à l’obsolescence programmée d’une société industrielle non régulée, et qui nous pousse à toujours consommer plus. C’est faire du recyclage une tendance stylée !
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