« Diviser pour régner », une martingale qui a eu le mérite de faire ses preuves, ici le marketing d’influence est un excellent moyen de segmenter et déléguer une partie du contenu dans les relations d’influenceurs… le tout pour un marketing plus percutant ! Diviser pour mieux marketter. Pour continuer dans la métaphore, nous allons rentrer en plein dans la monarchie pour réussir à faire de votre marketing d’influence le nouveau Versailles et vous permettre d’inviter votre cour à vous rejoindre sur le web pour régner en maître ! Un petit détour dans les histoires de cape et d’épées pour donner un peu de romance à ces histoires d’influenceurs 🙂
L’influenceur est devenu un titre extrêmement valorisé, il reprend d’ailleurs les codes de la noblesse d’autrefois. Pas la noblesse riche et grasse du dernier roi décapité, la noblesse illuminée qui avait vocation à guider le Tiers-Etat par sa connaissance et ses faits d’armes. Pourquoi ? On vous l’explique en 5 points clés :
Une marque doit savoir gérer sa cour… La tâche la plus difficile ! De quels influenceurs allez-vous vous entourer ? Lesquels méritent votre confiance, sur lesquels misez-vous pour rallier le plus grand nombre à votre cause ? La question principale réside dans l’audience ciblée pour votre marque / produit et la segmentation en groupes associés à un influenceur. On va donc créer autant de discours différents qui cibleront au mieux les consommateurs et clients potentiels. Une segmentation très pratique sur une base inbound avec un contenu bien référencé et surtout plus percutant dans la séduction.
Simplifier votre démarche commerciale en laissant les influenceurs utiliser des systèmes d’affiliation pour donner le meilleur d’eux-mêmes dans votre intérêt, c’est la démarche gagnant-gagnant la plus utile pour doper les ventes en ligne d’une marque ou la promotion d’un produit par un système d’affiliation. Un politique d’incentive, qui en définitive permet de mieux connaître le coût lié à la partie commerciale. C’est également un facteur permettant, de réduire le risque d’un investissement en marketing dont le ROI sera moins prévisible, et de simplifier sa structure de coûts pour anticiper au mieux la marge réalisée sur chaque vente. On retrouve également ce système lorsque l’offre est complètement atomisée, au sens où les acteurs sont nombreux sur un même créneau. Les plateformes comme Amazon, Ebay et autres se livrent à ce propos une véritable bataille pour mettre en avant leurs produits.
Avoir de nombreux vassaux pour adapter et porter un discours personnalisé pour chaque auditoire… ça marche bien et certains sites d’entreprises très présentes dans le business en ligne en font leur force commerciale majeur. Les grandes marques invitent les influenceurs pour les séduire, en espérant par ailleurs séduire leurs fidèles lecteurs dans un papier qu’ils publieront. On retrouve donc des invitations au festival de Cannes, à des Galas mondains et événements dédiés à présenter une marque ou un produit aux seuls blogueurs. L’industrie du luxe, les restaurants, bars, hôtels, les enseignes qui s’implantent sont les plus demandeuses de ce genre de promotion peu coûteuse.
La blogosphère devient donc un média très puissant dont l’argument massue est la pertinence tout en conservant la possibilité de cibler par le relais des influenceurs. Une forme de décentralisation complète qui manquait jusqu’à présent au royaume du marketing. Toujours dans un souci de performance, la décentralisation permet une gestion plus pertinente et d’adapter le pouvoir aux particularités des environnements et des populations. Ici, l’influenceur tient le même rôle dans une logique commerciale et de promotion produit.
Avec un potentiel de leads très puissant, on pourra clairement analyser le ROI pour enfin prononcer la phrase qui restera dans les annales des meilleurs jeux de mots de tous les temps (avec beaucoup d’humilité) : « Le ROI est mort, vive le ROI ! » J’avais prévenu du niveau 😉
Pourquoi l’influenceur réussit-il là où la marque échoue avec d’énormes moyens et des campagnes outbound à coups de spots publicitaires, d’affichages, de street-marketing ? L’objectivité, cette notion très subjective est liée à la conception automatisée de la publicité par les individus. Face au tapage incessant, l’individu réagit sous forme d’un déclic lorsqu’il est face à un contenu publicitaire, afin de ne pas y prêter attention et de se concentrer sur d’autres préoccupations.
L’influenceur a la qualité de capter l’attention des internautes parce qu’il développe sa communauté par des contenus qualitatifs et éditoriaux. Un média donc ! Qui reste destiné à un lectorat partageant des valeurs et à la recherche d’éléments précis pour satisfaire ces valeurs. Le chemisier vendu par H&M ne sera qu’une publicité parmi tant d’autres, sauf s’il est mis en avant au travers d’un article de blog ventant la nouvelle mode et les raisons évidentes pour adopter les chemisiers sexy durant l’été !
Si cet article vous a plu, nous vous invitons à découvrir notre agence de Marketing d’Influence et à télécharger notre livre blanc « Placez les Relations Publics au cœur de votre Stratégie d’Acquisition »
Voir les commentaires
Merci pour cet article très intéressant qui récapitule parfaitement ce que sont les influenceurs.
Bonjour,
Je vous remercie pour votre article, à la fois riche en information et très distrayant.
J'ai une question concernant l'affiliation: sur quelles données vous basez-vous pour affirmer que c'est la "solution préférée des influenceurs" ?
Ensuite, s'il y a affiliation, quid de l'objectivité du contenu ?
Tout simplement parce que de nombreux influenceurs cherchent à vivre de leur activité sur leur blog ou sur les réseaux sociaux. Mais aujourd'hui, impossible de gagner sa croûte avec quelques encarts publicitaires.. L'affiliation reste la solution la plus rentable, puisque l'auteur d'un article est directement impliqué dans la logique commerciale. Bien sûr l'objectivité est une problématique à poser lorsqu'il y a affiliation et si l'on peut en douter c'est parce qu'elle n'est pas toujours au rendez-vous, mais on aime les blogs et un petit écart de temps-en-temps pour se financer et vivre correctement de son activité ce n'est pas la fin du monde.