Créer une identité visuelle efficace et pertinente relève d’une expertise délicate et de pédagogie envers les acteurs sans réelles compétences graphiques. Ainsi il est courant de voir quelques erreurs lors du développement d’une identité visuelle. Je vous invite donc à découvrir les erreurs à ne pas commettre.
Une identité graphique est votre carte d’identité sur le web, sur vos supports papiers et tout autre canal de communication. L’identité visuelle de votre entreprise doit permettre la mémorisation et la reconnaissance facile d’une marque. Lorsque votre identité visuelle donne l’impression d’avoir à faire à plusieurs marques, c’est une catastrophe.
Vous souhaitez vous renouveler ? Élargir votre palette graphique ? Vous adapter à un marché international ? Soit. Mais faites-vous accompagner d’un expert en création graphique qui veillera à la cohérence de votre identité visuelle.
Se renouveler, développer ou refondre son identité visuelle peut, dans certaines situations, s’avérer judicieux. Mais il faut bien maîtriser la démarche pour ne pas perdre les bénéfices de son identité visuelle, et, surtout, pour ne pas perdre son audience. Vous devez dans tous les cas, et en toutes situations, rester mémorisable, reconnaissable et cohérent.
Les veilles sont primordiales pour un professionnel en graphisme. Cela lui permet de se tenir au courant des tendances, des courants émergents, des pratiques actuelles et des réalisations surprenantes. Tout acteur du domaine du graphisme pourra ainsi se tenir au courant, mais surtout développer ses propres concepts et idées.
Une veille permet de comprendre les attentes et les comportements des différentes générations et des personnes de tous horizons. Enfin, la veille graphique ne touche pas uniquement le graphisme mais tous les métiers connexes. Ainsi, pour un expert en graphisme, il sera intéressant de comprendre comment une réalisation graphique va vivre d’un point de vue technique ou marketing par exemple, puis d’échanger avec son équipe sur de nouveaux projets à conceptualiser.
Bien sûr, faire de la veille ne signifie pas copier le travail d’autres experts. Au contraire. Analyser et observer ce que font les autres experts c’est avant tout s’immerger dans l’univers graphique de notre époque ou d’autres époques. C’est comprendre ce qui a inspiré et ce qui inspire aujourd’hui, pour développer d’autres concepts.
Il est donc utile de s’inspirer mais pas recommandé de copier. Dans toute activité cela est prohibé et très mal vu.
Puisque l’identité visuelle d’une marque doit être mémorisable, reconnaissable et originale; il va sans dire que les associations à forte consonance sont déconseillées. Ce peut être des couleurs, des associations de polices et de typographies, des éléments iconographiques et bien d’autres choses encore.
Si votre identité visuelle révèle des associations semblables à d’autres, vous perdrez crédibilité et originalité. Surtout si la source de ces associations provient d’une marque connue. Imaginez que demain vous utilisiez le orange et le noir avec les mêmes éléments typographiques que Orange ? Ou que vous utilisiez la même police que Coca-Cola ?
Non seulement il n’y aurait pas de travail de recherche, mais en plus vous ne construiriez pas une vraie identité visuelle. Parfois, le choix d’associations faisant penser à une autre marque n’est pas volontaire.
Il arrive qu’un travail sur une identité nous mène aux même conclusions que celles d’un concurrent et par conséquent, que l’on retrouve des transcriptions graphiques communes. Dans ce cas, reprenez les éléments et travaillez sur la différenciation. Après tout vous cherchez bien à vous différencier, non ?
La passion peut produire de beaux résultats mais aussi donner lieu à des débordements. En graphisme, la simplicité est de rigueur. Une identité visuelle simple et efficace aura beaucoup plus d’impact qu’une multitude d’éléments graphiques efficaces indépendamment.
Il y a donc une recherche de cohérence globale pour une expérience utilisateur optimale.
De la même façon, si vos personas ne sont pas clairement identifiés, la retranscription de votre identité visuelle ne le sera pas non plus. Vous devez savoir à qui vous vous adressez et penser en priorité à votre cœur de cible pour faire des arbitrages et éviter une “cacophonie” graphique.
Il est conseillé, par exemple d’utiliser 3 couleurs pour sa charte graphique. C’est largement suffisant pour une bonne identité visuelle.
Adoptez donc le “Less is more”. En cas de doute il sera plus facile d’en faire moins que d’en faire trop.
Une identité visuelle, comme nous le disons régulièrement n’est pas une histoire de “beau”. C’est avant tout une réponse à une besoin et un moyen d’atteindre des objectifs et de faire passer des messages grâce au visuel.
Ainsi, après une bonne analyse des personas, une veille et un positionnement, les choix graphiques sont éclairés.
Pour savoir si les choix sont pertinents, il suffit de les justifier. Si les choix graphiques ne peuvent être justifiés c’est qu’à priori, ils ne sont pas bons. Ce qui compte c’est donc le fond car il déterminera la forme.
Par ailleurs, travailler sur le fond nécessite la prise en compte de l’ADN de la marque et de son idéologie. L’ADN de marque sera le socle de l’identité visuelle.
Ne pas sortir de sa zone de confort pour développer son univers graphique.
Certes, il convient de respecter des règles en graphisme, de ne pas en faire trop et de se baser sur les éléments fondamentaux de l’identité de marque.
Mais cela ne doit pas freiner la créativité et la construction d’un univers graphique innovant.
Le respect des règles est parfaitement compatible avec la créativité. Ainsi, sortir de sa zone de confort est bien souvent recommandé voire obligatoire car nous sommes exposés à beaucoup d’images.
Enfin sortir de sa zone de confort est bien souvent la force des bons experts graphiques, car il est indispensable de créer, co-créer et innover pour se démarquer.
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