Choisir d’ajouter les capacités individuelles à une performance commune est tout l’enjeu de l’intelligence collective. Les entreprises, les associations, les équipes sportives poursuivent un but commun qu’elles espèrent atteindre via le rassemblement de leurs compétences. De cette nouvelle organisation naît la quintessence d’une réflexion efficace et d’un savoir nouveau. Mais comment s’explique exactement l’intelligence collective aujourd’hui ? Qui en sont les acteurs ? Comment la penser à l’heure du bouleversement technologique ?
L’intelligence collective n’est pas un concept théorique mais un phénomène actif et efficace qui implique un changement de paradigme dans notre manière de partager et d’échanger notre savoir. Cette notion est particulièrement pertinente à l’ère de la collaboration.
Les aspirations des salariés ont muté, diriger une entreprise de façon autoritaire et hiérarchique n’est plus compatible. Les relations professionnelles doivent être repensées au profit de valeurs comme l’écoute, la compréhension ou encore le dialogue.
Les méthodes d’intelligence collective permettent à tous les collaborateurs d’apporter un regard neuf sur certaines problématiques. Casser l’organisation de travail en silos est devenu indispensable pour faire face à la complexité des problématiques d’entreprise.
L’intelligence collective fait émerger la capacité intellectuelle d’un groupe d’individus grâce aux interactions engagées entre les différents membres d’un même groupe. Le résultat de ces échanges permet de créer une nouvelle offre visant à répondre à une demande ou un besoin de société.
Elle repose sur un partage organisé de l’information et sur le respect des facultés individuelles de chacun. Le principe convergence/divergence est souvent utilisé pour la stimuler. L’appel à l’intelligence collective doit être réglementé de manière à obtenir un socle solide de savoirs et de compétences.
L’intelligence collective ne peut être mise en place sans repenser sa vision de l’entreprise. Négliger ou mépriser un savoir, n’a pas sa place ici. L’idée est bel et bien de valoriser l’ensemble des connaissances et des idées.
Elle nécessite également de décloisonner les intelligences afin de créer un dialogue entre les acteurs d’une même société/entreprise. La production qui résulte d’un tel partage d’idées est privilégiée face au monopole ou à l’hégémonie d’une seule intelligence sur les processus créatifs.
La poursuite d’un objectif commun est la clé du développement de l’intelligence collective. Les performances d’une entreprise sont souvent le fait de projets mis en commun et poursuivis par plusieurs acteurs aux profils très variés.
Mais comment se met en place l’intelligence collective ? Quels sont les processus de collaboration qui permettent de lui donner une importance significative ? Comment encadrer une entreprise de manière à optimiser ses capacités intellectuelles ? On vous explique tout !
La place du manager doit être celle d’un chef d’orchestre. Il lui est demandé de guider les employés de façon à mettre en commun les idées et favoriser l’échange. Le “knowledge management” est une pratique consistant à stimuler l’intelligence collective.
Cela passe, par exemple, par l’organisation de “groupes projets” qui facilitent la prise de parole et stimulent la réflexion collective. Le manager doit être un médiateur dans ce type de situation et veiller à ce que les acteurs du projet soient impliqués et volontaires.
Par conséquent, le pouvoir n’est plus monopolisé. Il est mieux organisé et de nouvelles méthodes de management permettent de donner une marge de manœuvre plus significative à certains acteurs de l’entreprise autrefois oubliés ou peu sollicités.
Pour cela, la mise en place d’un système d’échange et de partage via des plateformes réseaux, comme un intranet peut être pertinent et utile ! Des outils en ligne comme les tchats favorisent la discussion entre employés et la mise en place de l’intelligence collective.
Le cyberspace favorise également le travail collaboratif et optimise également les systèmes d’entraide et d’apprentissage. Ainsi, les erreurs deviennent plus facilement corrigibles et le chemin vers la réussite, garanti.
Mobiliser tout son personnel dans un projet de réflexion collective est-il démocratique, utopique, dangereux ?
Le bénéfice de la collaboration est flagrant : les performances d’une entreprise sont optimisées lorsque la réflexion est partagée et structurée. L’intelligence collective renforce les liens entre les individus : confiance, convivialité, tolérance.
Cette organisation permet également de se sentir plus responsable. Le contrôle sur un projet n’est plus réservé à une seule entité “supérieure” mais confié à plusieurs acteurs. La productivité est donc boostée.
Mais comment traiter les idées dangereuses, haineuses, contre-productives ? Où s’arrête la démocratie d’entreprise ? Réfléchir, ce n’est pas décider. L’intelligence collective doit favoriser la coopération et le dialogue ou plurilogue productif. Si elle influe généralement sur la décision, elle n’en est toutefois pas la garante.
Certains estiment que l’IA va remplacer l’intelligence humaine. Puissante, productive et, à terme, entièrement autonome, l’IA pourrait surpasser l’homme et générer des idées nouvelles sans aucune aide extérieure. Mythe ou réalité ? Comment penser l’intelligence collective face à l’IA ?
L’homme doit avoir un contrôle sur la machine et mettre son intelligence au service du bon fonctionnement de l’IA. De futurs professionnels vont “élever” des robots. L’intelligence collective va influer sur l’IA pour permettre une utilisation contrôlée et protégée des dérives technologiques.
Comme nous le soulignions en amont, le réseau permet de soutenir la mise en place de l’intelligence collective. Grâce aux nouvelles technologies, elle est augmentée/optimisée. L’IA est, quant à elle, un soutien au bon déroulement de l’échange entre humains.
L’efficacité de cette collaboration se constate sur bien des points : gain de temps, facilité de partage, soutien dans les tâches les plus fastidieuses, etc. L’intelligence collective et l’IA ont tout à gagner à collaborer ensemble.
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